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Mes coups de gueule

28 mai 2008

Les idiotes...

Les poufs.

 

J'ai un peu surfé -dans la limite des capacités de mon ordi bugant- sur certains blogs assez étonnants. Ceux des poufs de ma classe. Impressionnant. Celles qui ont l'air naïves des petites filles jouant à la barbie. Mon air à vrai dire, quand je regardais princesse starla, il y a 10 ans. Elles sont belles et biens foutues, gentilles avec tout le monde... parfaites en fait. Elles sont une dizaine à peu près. Leurs sujets de conversation ? Potins, fringues (de marque cela va de soi), maquillage, épilation laser, mousse pour faire boucler les cheveux, mecs, soirées... ça vole haut. Mais leurs blogs, ça décolle. Quand on feuillette (façon de parler) les pages de ces trucs, on ne voie que belles photos où elles sont mises en valeurs, textes ironiques, poétiques, dédicaces, montages, photos de soirées bien arrosées, phrases énigmatiques... Je suis prétentieuse (intérieurement en tous cas), et j'aime me dire que j'aurais toujours quelque chose de plus que ces pétasses trop maquillées qui roulent leurs culs devant les mecs en riant entre elles. Mais en voyant ce déballage de la vie de ces filles, j'ai été jalouse. Jalouse ah ça, oui. Jalouse comme je ne l'avais jamais été. Ce n'était pas les cheveux, les jambes, les chaussures de ces filles que je voulais avoir... c'était leur vie. Leur vie magique où chaque jour est une nouvelle occasion de prévoir une soirée, un voyage... leur vie romantique où chaque week-end est une nouvelle occasion de voir son petit ami habitant à Paris... Je déteste être jalouse. Alors je déteste ces filles encore plus. Bandes de salopes. Désolée.

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28 mai 2008

Les idiots...

Les abrutis.

 

Pourquoi cet abruti me regardait-il ? Peut-être s'imaginait-il que j'avais l'intention de lui offrir la réponse sur un plateau? Quelle touchante naïveté ! Cet idiot aux paupières tombant sur un regard éteint et inexpressif, cet empoté aux membres patauds et aux cheveux rêches avait l'illusion de croire non seulement que j'étais une encyclopédie en libre consultation mais également -et cela me hérissait nettement plus-  que j'étais de bonne humeur ! Le crétin ! Tandis que je me jurai de l'ignorer délibérément s'il m'adressait la parole, ses lèvres boursouflées formulèrent quelques mots si incohérents que j'eus du mal à reconstituer une phrase :

« L'heure te plaît. »

Sans respecter ma décision d'ignorer ce débile gravement atteint, je lui répondis (il est vrai un peu niaisement) :

« Tu as oublié des mots ce qui fait que je ne comprends pas ta phrase, désolée. »

Pourquoi se casser la tête à parler intelligemment avec des abrutis profondément crétinisés par leur lourde et puante flemmardise, alors que jouer au plus idiot fonctionne tellement mieux avec ce genre d'individus ?

« Ah ah ! Vachement drôle ! Donne moi l'heure s'te plaît ou j'ménerve grave. »

Le voilà qui, copiant sur ses amis ou sur je ne sais trop quelle personnalité, se mettait à parler en mangeant ses mots sans les mâcher pour les recracher en fin de phrase sous forme de ramassis de lettres sans sens.

« Pourquoi « grave » ? » lui demandais-je donc.

« Eh, fais pas chier ! T'as une montre, tu t'en sers ! » s'énerva t-il.

« Rajoute « s'il te plaît » et tu passeras en CP » répondis-je entre mes dents.

J'eus le droit, pour toute réponse, à un « hein ? » stupide venu du fond de sa gorge. Soupirant, je lui lançais l'heure qu'il me réclamait avec tant de désespoir avant qu'il ne replonge dans les méandres de sa passivité jusqu'à la fin de l'heure.

Sans doute étais-je un peu trop cruelle avec ce garçon pourtant indulgent avec moi. Mais il m'énervait. Pas lui en particulier, les sans-cerveau en général. Enfin, ils avaient peut-être un cerveau, mais ne s'en servaient pas à bon escient. Peut être même que certains ne s'en servaient pas du tout. Bref, toujours est-il que les fusées traversant la classe, les cours décousus et les engueulades collectives pour deux ou trois idioties perpétuées par deux ou trois idiots, j'en avais ras la cafetière et ça allait péter si je ne me défoulais pas sur les deux ou trois idiots en question. C'était le premier affrontement d'une longue liste pour sauver les quelques neurones restant dans le crâne de ces pauvres bougres en les faisant travailler un minimum. Parce que la playstation ça va bien cinq minutes mais c'est quand même pas génial en terme de réflexion.

Aider ces garçons m'avait vaguement traverser l'esprit, mais à présent, ça me rebutait. Après tout, n'était-ce pas ce que faisaient les profs à longueur d'année ? Et que récoltaient-ils ? Non-respect, copies blanches, réponses délibérées aux menaces... Et encore, ils étaient payer. Alors me coltiner ces gars là pour leur faire rentrer des formules de maths à coups de marteau dans la boîte crânienne, me ramasser des fusées imprégnées de colle et des avions en papier pliés de travers, et tout ça gratuitement ? Non merci, ça ira. Restez dans votre merde les mecs. Ce n'est pas moi qui vous en sortirai.

 

28 mai 2008

Ma classe

Cette année, je suis dans une classe insupportable -au sens propre- et je suis bien trop timide pour dire ce que je pense à quelqu'un... ça mérite de se lâcher sur un blog non ?

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Mes coups de gueule
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